Mercredi 23 mars 2016
La vallée, inscrite au patrimoine de l'UNESCO, a vécu jusqu'au XIXe siècle de la culture des cannes à sucre, d'où son nom « Ingenios » qui veut dire sucreries en espagnol. Elle fit alors la fortune des magnats du sucre jusqu'en 1850, date fatidique de la chute du prix du sucre.
Une de ses principales attractions aujourd'hui est la Torre Manacas Ignaza, haute de 44 m, construite autrefois pour surveiller les esclaves travaillant dans les champs de cannes, et mieux les repérer en cas de fuite….
Au pied de la tour, quelques fruits. Et de la musique bien sûr !
Mais il y a aussi, dans la vallée de Los Ingenios, des rivières où se baignent les buffles, de grands arbres où nichent les oiseaux mouches et des manguiers... Et de jolies frimousses...
Bien que touristique, cette excursion est intéressante.
Et la minute culturelle ...
L’ingenio était la manufacture de sucre, véritable complexe industriel du XVIII et XIXe siècle, géré et habité par un riche propriétaire, employant des centaines d’esclaves (plus d’un million furent amenés d’Afrique), avec son moulin, sa distillerie pour le rhum, ses barracones (cases pour les esclaves), son infirmerie, ses dépendances, ses écuries… Il existe encore plus de 60 Ingenios reconvertis en fermes collectives, des kibboutz quoi !
Mais à la chute de l’URSS, et de l’aide des pays de l’Est, l’agriculture cubaine est tombée de haut : plus de machines agricoles, plus de pièces de rechange, plus de semences, plus d’engrais, plus de pesticides, plus de sous.. Près de 90% des besoins alimentaires doivent être importés.
La redistribution des terres agricoles (propriété de l’état) à des coopératives locales, la mise en place d’une politique de recherche et de développement sur l’écoagriculture, avec surtout le retour à la traction animale, la lutte contre les nuisibles naturels, l'abandon des pesticides chimiques, l’incitation à une agriculture urbaine, et une volonté jamais abandonnée de s’en sortir, ont permis à Cuba de retrouver une agriculture plus que convalescente. Elle est toutefois autonome pour les fruits, les féculents en racine, évidemment le sucre et ses dérivés.
Le trajet se poursuit ensuite jusqu'à l'hacienda Guachinango. Ancienne exploitation agricole, la restauration de l'hacienda faite par l'Etat est plutôt réussie. Le site planté de manguiers, où les poules et les coqs courent sur les terrasses est reposant et offre une jolie vue sur un petit val en contre-bas.
Mais il y a aussi, dans la vallée de Los Ingenios, des rivières où se baignent les buffles, de grands arbres où nichent les oiseaux mouches et des manguiers... Et de jolies frimousses...
Bien que touristique, cette excursion est intéressante.
Et la minute culturelle ...
L’ingenio était la manufacture de sucre, véritable complexe industriel du XVIII et XIXe siècle, géré et habité par un riche propriétaire, employant des centaines d’esclaves (plus d’un million furent amenés d’Afrique), avec son moulin, sa distillerie pour le rhum, ses barracones (cases pour les esclaves), son infirmerie, ses dépendances, ses écuries… Il existe encore plus de 60 Ingenios reconvertis en fermes collectives, des kibboutz quoi !
Mais à la chute de l’URSS, et de l’aide des pays de l’Est, l’agriculture cubaine est tombée de haut : plus de machines agricoles, plus de pièces de rechange, plus de semences, plus d’engrais, plus de pesticides, plus de sous.. Près de 90% des besoins alimentaires doivent être importés.
La redistribution des terres agricoles (propriété de l’état) à des coopératives locales, la mise en place d’une politique de recherche et de développement sur l’écoagriculture, avec surtout le retour à la traction animale, la lutte contre les nuisibles naturels, l'abandon des pesticides chimiques, l’incitation à une agriculture urbaine, et une volonté jamais abandonnée de s’en sortir, ont permis à Cuba de retrouver une agriculture plus que convalescente. Elle est toutefois autonome pour les fruits, les féculents en racine, évidemment le sucre et ses dérivés.
A suivre : TRINIDAD - ANCON : On ne perd pas les pédales !
Pratique :
· train pour Los Ingenios - Départ à 9h30, mais arriver pour 9h (Billets vendus à la gare au fond à droite, et non au 1er guichet. Bien prendre son tour) - 1 arrêt de 1h à Iznaga (10h30-11h30) et 1 arrêt de 1h30 à Guachinango pour repas (12h-13h30) - Retour vers 15h-
Repas à la Hacienda (poulet-bière) : 24 CUC/2
Repas à la Hacienda (poulet-bière) : 24 CUC/2
Comme le vapeur du Trieux, en plus archaïque, avec le beau temps, de nouveaux chauffeurs… et de magnifiques paysages.
RépondreSupprimerLe retour à la traction animale, n’est-ce pas ce qui nous guette ?