CIENFUEGOS : Les feux de l’amour !



Dimanche 20 mars 2016







C’est dimanche et tôt ce matin une « maquina » nous conduit à Cienfuegos.

Balade sur le Prado et là, la musique de Los Pinitos nous attire… Sur la piste, on se déhanche entre amis, et la grand’mère est parfois de la partie. Une aubaine pour Dago à qui on propose tour à tour Mémé, une jeunette, un pédé et… du viagra. Les Cubains seraient-ils psychologues ?
 

 


  
Le rhum est aussi très apprécié... et les talons aussi ...



 

 

Ceci dit, on a déambulé autour du très beau « Parque Jose Marti », le long du Prado avec ses palais (que la nomenclatura semble beaucoup apprécier) : palacio Azul, palacio del Valle. Si le salaire moyen est de 20 € par mois, il y en a sûrement qui doivent avoir ce salaire multiplié par 100, ou par 1000 pour vivre dans de tels palaces.














 
 
 


Cienfuegos est une remarquable cité coloniale, régulière et élégante, avec des ribambelles de demeures à colonnades soigneusement restaurées. Déjà en 1494, Christophe Colomb avait amarré dans la baie, qu’il baptisa « Port de Jagua », du nom des Indiens qui la peuplaient.

La ville elle-même a vraiment été fondée le 22 avril 1819 par Don Luis de Clouet (Jean-Louis Laurent de Clouet de Piettre, 1766-1848), un colon français originaire de Bordeaux. Après la Louisiane, Clouet se mit au service de l’Espagne. En 1818, il fut intégré à l’Etat Major de La Havane, avec le titre de colonel. Il nomma d’abord la ville Fernandina de Jagua, après y avoir installé 46 colons français, fraîchement débarqués de Bordeaux, d'où ces quelques vieilles maisons typiques en bois que l'on peut voir sur le bord de mer. La ville est classée au Patrimoine mondial de l'Unesco... Clouet devint le gouverneur de la ville qui fut baptisée Cienfuegos en 1830, en hommage au capitaine général de l’île, José Cienfuegos y Jovellanos.


Mais c'est aussi la patrie de Benny Moré... (Il célèbre sa ville dans sa chanson "Cienfuegos", la ville qu'il préfère...). Mais elle nous plait à nous aussi !...



Son Prado rejoint Punta Gorda et le Malecon. Au début du XIXème, un trottoir était réservé aux Blancs et l'autre aux Noirs...

On craque pour le « Palacio del Valle » de style néo-mauresque, aux allures de palais des Mille et Une Nuits un peu kitsch, construit par un milliardaire espagnol. Tours, arcades, vitraux, stuc ciselé jusqu'au plafond, et son petit escalier de fonte turquoise...








 
 
 
Puis on tombe sur de vieilles maisons faites en bois sur le front de mer. Et c’est la Punta Gorda et son tranquille petit parc.













Et pour terminer le hasard nous conduit vers une porte insignifiante qui, une fois poussée, s’ouvre sur un restaurant extra : Le Bahia… Notre meilleur repas… avec notre première bouteille de vin...













Pratique :
·         Colectivo (on a été abordés près de la station de bus Viazul) de Playa Giron à Cienfuegos : 10CUC/2

·         Casa : Hostal El Faro - Violeta Blanco Rodriguez - Ave 58 n° 3715 e/37 y 39 - 2 nuits à 20 CUC la nuit - Violeta est très aimable, joviale, mais la casa est bruyante (carrefour passant)

·         Repas au Restaurant BAHIA à Cienfuegos : copieux et extra (et beaucoup de monde)
(ouvert du lundi au dimanche de 12 h à 23h30) - Ave 40 n° 3713 e/37 y 39 - Tél 516971
Pour 1 crevette à l’ail 12,50 CUC + 1 mix de la mer 14CUC+ VIN (1bouteille à 25) = 51,50 CUC






1 commentaire:

  1. Alors là, c'est vraiment trop beau!
    Et le hasard qui vous mène à ce restaurant "extra", moi je n'y crois pas. A moins de vous ranger dans la catégorie des canailles (les seules qui aient de la chance, non?)...

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