TRINIDAD : On tient le haut du pavé


Du mardi 22 mars au vendredi soir 25 mars 2016




Le premier intérêt de Trinidad est son architecture de style colonial. La ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Imaginez, il y a plus de 1200 monuments, palais ou habitations d’origines et presque tous sont régulièrement entretenus.




On a réservé une casa dans le centre… pour quatre jours…



On arrive de Cienfuegos en maquina, style bétaillère : 4 dans le coffre, 3 par rangée, soit au total le chauffeur et 9 yumas, dont Florencia et Ramiro, deux Argentins avec lesquels nous sympathisons…












« Les va a gustar ! » nous avait-on prédit. Effectivement, on a aimé, on a même adoré ! On tombe rapidement sous le charme de Trinidad et de son héritage architectural unique au monde.

Ici, il faut prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance en marchant dans les rues pavées du centre sans voiture (ou presque), avec le bruit des calèches, en regardant à travers les fers forgés des vieilles demeures les fastes des temps anciens. Tout est là comme si c'était hier...

 
 



 


 

 
 

 

 

 






 
La Plaza Mayor est l’une des plus belle place de Cuba et même des Caraïbes, tout autour de somptueuses demeures coloniales aux couleurs vives, au nord de la place l’Iglesia de la Santísima dont l’originalité réside dans le fait qu’elle est la seule de Cuba, et l’une des rares dans le monde, à ne pas avoir de clocher et l’une des plus belles maisons coloniales de la ville qui abrite le Museo Romántico. 

Surplombant la vaste cour intérieure du Palacio Cantero, la tour est la plus fréquentée du lieu. En effet, à son sommet une petite terrasse panoramique permet de bénéficier du plus beau panorama sur les toits et sur les monuments de la ville. Un petit escalier en bois, assez étroit y mène, après vient le moment de la contemplation. La vue est imprenable avec en point fort la Plaza Mayor et l’église de la Sainte Trinité, magnifique !

Dès le soir on trouve énormément de petits restaurants et cafés accueillant des groupes de musique locaux. 



Au cœur du centre de la ville on arrive, en haut d'un large escalier, à une scène où passent de nombreux artistes. Salsa, Rumba, les spectacles sont de grande qualité... avec évidemment au programme « Guantanamera »... 


 

Mais en fait, on danse partout...



Nous profitons de nous arrêter quelques instants à la Canchanchara.






Breuvage maison (miel, citron vert, eau-de-vie, glace
et plante secrète), servi dans un petit bol en terre. Bof !!!








Fidel, le malin, a, paraît-il, incité des « Cubanos muy, muy typicos » à se faire tirer le portrait (pour quelques pesos). Il faut dire qu'avec la face bien burinée, le chapeau de paille tressé sur la tête, un barreau de chaise négligemment coincé au coin du bec (mais rarement allumé !), c'est plutôt photogénique... Clic-Clac ! Muchas gracias pour la photo !


 
Quatre jours à Trinidad nous permettent aussi de nous égarer dans les petites rues moins clinquantes, moins touristiques, mais tellement vraies... La vie quoi ! Les enfants jouent au ballon l pendant que les adultes assis devant leur maison discutent avec les voisins ou jouent au domino. Et c'est en se promenant dans ces ruelles que l'on peut mieux appréhender la différence entre le rat des villes et le rat des champs... à quelques pas il y a ceux qui vivent du tourisme (dont le niveau de vie s'envole), et là ce sont les autres, les laissés pour compte. « Dès que quelque chose arrive, viande, beurre, etc. ce sont les propriétaires des maisons d’hôtes, qui ont un business avec les fournisseurs, qui sont servis les premiers. Souvent, il ne reste plus grand chose pour les autres ensuite »… « Le modèle cubain ne marche même plus pour nous » a même dit Fidel Castro en 2010.

 Vers le Barrio Los Tres Cruces













 




Vers l'Iglesia Santa Anna


















Et puis, et puis !!! Le 4e jour, nous sommes le Vendredi Saint ! On attend le départ de la procession avec les Cubains qui affluent sur la place vêtus de leurs plus beaux atours et vont s’entasser devant l’église. Le vendeur de cierges s'active... Les musiciens s’échauffent avec leurs instruments dans un coin de la place : trompettes, saxos, flûtes, clarinettes... Puis la procession démarre…































 

Petite ville tranquille (sans les touristes !) mais avec ses activités traditionnelles ou presque...












Et la libreta !!!



 Même si la circulation n'est pas très dense dans la ville, les Vieilles Américaines paradent toujours (ou presque).











 



Pratique :

·         Hostal Oasis - Frank Pais (Carmen) n° 389 e/ Simon Bolivar (Desengaño) y Francisco Javier Zerquera (Rosario) - (53) 41 994589 - tereleria@gmail.com - http : www.hostaleloasis.com - Réservation faite par mail depuis la France pour 4 nuits -  Bonne casa, Propre, bien située et Teresa parle français : 25 CUC par nuit - Le patio mériterait un effort d'entretien...

·         Diner à la casa (Teresa insiste un peu trop pour qu’on prenne les repas, moyens en fait, et le mojito est médiocre) : 10 CUC/1

 ·         Restau que nous avons apprécié à Trinidad : PLAZA MAYOR - Calle Francisco Javier Zerquera - Buffet à volonté avec des plats variés (entrées, plats principaux et desserts) pour 10,50 CUC (sans boisson) - Nous y sommes allés plusieurs fois, mais c'est préférable pour déjeuner...


2 commentaires:

  1. Maguy, tu as peur en voiture ? Tu as l’air tellement crispée. Cette ville de Trinidad est une splendeur. Je crois que Dago, avec un peu de maquillage, aurait pu passer, lui aussi, pour un cubano muy típico. C’est vrai que ces quartiers plus populaires sont aussi plus authentiques. Et on sort encore ses beaux habits pour la procession

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    1. Je suis nulle quand je fais un selfy : tendre le bras, appuyer sur le bouton et surtout être dans le rayon de l'objectif... C'est tellement compliqué... Donc une crispation qui n'est pas causée par le conducteur !
      C'est vrai que Daniel aurait pu... Une vocation de ratée. Et s'adresser à Fidel pour occuper le poste, c'est un peu tard...

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